En novembre, la tempête « Frederico» a balayé notre pays avec des vents qui pouvaient atteindre 130 km/h. Espérons qu’aucun d’entre vous ne s’est aventuré dans les airs ces jours-là. Certes, les tempêtes et les vents sont typiques de l’automne et de l’hiver. Mais même lorsqu’ils ne sont pas extrêmes, il est important que les pilotes apprennent et pratiquent les techniques d’atterrissage par vent de travers.

L’atterrissage par vent de travers est sans nul doute une manœuvre des plus difficiles. D’abord, le vent change sans cesse de direction et de force de sorte que le pilote est obligé d’effectuer constamment des corrections afin de maintenir l’avion sur la trajectoire d’approche idéale. Ensuite, les commandes sont de moins en moins réactives au fur et à mesure que la vitesse d’approche diminue.

La manœuvre consiste à maintenir la trajectoire de vol le long de l’axe d’approche en dépit des forts vents latéraux. On distingue principalement deux techniques : la glissade sur l’axe et l’approche en crabe. Dans l’approche en crabe, le pilote vole en dérive avant de redresser l’avion au palonnier peu avant le toucher.

 

 

 

 

En glissade sur l’axe, le pilote incline l’avion du côté du vent (lof) et compense au palonnier afin que l’avion ne tourne pas mais continue en vol rectiligne. De cette manière, l’appareil, commandes croisées, fend le vent latéral, compense le mouvement latéral de l’air par rapport au sol et son nez reste aligné sur l’axe de la piste. Simultanément, l’action sur le palonnier permet de maintenir l’avion incliné par rapport à la piste. Peu avant le toucher des roues, le pilote termine la glissade, redresse l’avion et se pose bien droit aligné sur l’axe de piste.

 

Il est recommandé d’exercer les approches par vent de travers au moins une fois par an avec votre instructeur de vol (CFI). La newsletter de la FAA ou le video AOPA constitue une bonne introduction à ces techniques. Happy landings !

 

 

 

 

 

 

Questo articolo è disponibile solo in tedesco e in inglese. Grazie per la vostra comprensione. Di seguito, la traduzione di deepl.com

Le 12 février 2009, à 22:16 LT, lors de l’approche finale de la piste 23 de l’aéroport international de Buffalo Niagara, le Bombardier Q400 de Colgan Air a soudainement disparu de l’écran radar, entraînant la perte de 50 vies à bord.

L’enquête menée par le NTSB a révélé que le pilote n’avait pas réagi correctement à l’alarme de décrochage, ce qui a entraîné un décrochage irrémédiable. La FAA et le NTSB se sont inquiétés du fait que l’incident impliquant le Colgan Air 3407 n’était pas un cas isolé et que des menaces mortelles similaires pourraient se produire dans un avenir proche. Quelques années plus tard, le monde a de nouveau été choqué par deux incidents entraînant la perte de la coque : l’A330 Air France 447 et l’A320 Air Asia 8501, qui ont causé la mort de 390 personnes.

Les deux incidents ont des points communs : les pilotes ont mal réagi à un avertissement de décrochage. Plusieurs accidents, notamment en Suisse, comme le Piper PA-46 D-EMDB, le Premier 1 D-IAYL à Samedan, le Junkers Ju-Air HB-HOT et le Piper PA-28RT-201 G-BVDH au col du Simplon, ont mis en évidence la gravité du problème. De nombreux incidents similaires ont attiré l’attention des médias et contraint les régulateurs à établir une feuille de route pour faire face à cette menace croissante et peu familière : Les bouleversements d’aéronefs suivis d’une perte de contrôle en vol (LOC-I).

En effet, au cours des dernières décennies, la perte de contrôle en vol (LOC-I) a été l’une des principales causes d’accidents et d’incidents dans l’aviation commerciale, de loisir et générale. Selon l’IATA, il s’agit du type d’accident dont le taux de survie est le plus faible de l’histoire de l’aviation. Consciente de la gravité du problème, l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) a fait de la LOC-I un risque majeur dans son plan mondial de sécurité aérienne pour la période 2020-2022. Dans le plan suisse de sécurité aérienne 2023-2025 et le rapport sur la sécurité aérienne 2022, la LOC-I et la prévention de l’écrasement d’aéronef ont été identifiées comme les domaines les plus prioritaires. La compréhension des causes, l’identification des signes avant-coureurs et la mise en œuvre de mesures préventives sont essentielles pour atténuer le potentiel de ces accidents mortels. Le LOC-I reste un problème important, qui présente des risques à la fois pour les pilotes et les passagers.

Grâce à la collaboration de diverses parties prenantes, des mesures importantes ont déjà été prises pour résoudre ce problème. Par exemple, la création du premier manuel de l’OACI, le Doc 1011 “Manual on Aeroplane Upset Prevention and Recovery Training” en 2014, et la décision de l’AESA d’imposer une formation avancée à la prévention et à la récupération des pannes (AUPRT) avant l’obtention de la première qualification de type multipilote n’en sont que quelques exemples.

Toutefois, il est préoccupant de constater que le nouvel ensemble de règles visant à atténuer la menace d’une perte de contrôle en vol pour les opérations multipilotes n’a pas inclus d’initiatives pour le secteur de l’aviation générale. Il est alarmant de constater que dans ce domaine particulier, la perte de contrôle en vol est systématiquement à l’origine du plus grand nombre de victimes et d’incidents.

Définitions de la perte de contrôle et de la perte de contrôle 
La perte de contrôle ne se produit pas sans signes ou avertissements, mais elle est l’évolution dramatique d’un autre phénomène appelé la perte de contrôle de l’aéronef. La définition de la perte de contrôle d’un aéronef dans le document GM3 FCL.010 de l’EASA stipule ce qui suit : “Une ‘perturbation de l’avion’ désigne un état indésirable de l’avion caractérisé par des divergences involontaires par rapport aux paramètres normalement observés en cours d’exploitation. Une perturbation de l’avion peut impliquer des divergences d’angle de tangage et/ou d’inclinaison, ainsi que des vitesses inadaptées aux conditions”. En outre, tout tangage dépassant +25º ou -10º, tout angle d’inclinaison dépassant 45º ou toute vitesse inadaptée à la phase de vol peut être défini comme une perturbation de l’aéronef.

Lorsqu’une perturbation de l’avion passe inaperçue ou est mal gérée, elle peut évoluer en LOC-I et avoir des conséquences catastrophiques. La NASA a défini la LOC-I comme suit : “un écart important et involontaire de l’aéronef par rapport au vol contrôlé, à l’enveloppe de vol opérationnelle ou aux attitudes de vol habituelles, y compris les événements au sol. “Le terme “significatif” implique un événement qui entraîne un accident ou un incident. Cette définition exclut les explosions catastrophiques, les CFIT, les collisions sur piste, les pertes totales de poussée n’entraînant pas de perte de contrôle, et tout autre scénario d’accident dans lequel l’équipage a gardé le contrôle. Cette définition exclut les explosions catastrophiques, les CFIT, les collisions sur piste, les pertes complètes de poussée n’entraînant pas de perte de contrôle, et tout autre scénario d’accident dans lequel l’équipage a gardé le contrôle. L’IATA définit simplement la LOC-I comme “[…] les accidents dans lesquels l’équipage de conduite n’a pas pu garder le contrôle de l’avion en vol, ce qui a entraîné une déviation irrécupérable par rapport à la trajectoire de vol prévue”.

Que peut-on faire ?
Il est possible de prévenir, d’identifier et de récupérer les pannes d’avion et les LOC-I. La prévention est l’aspect le plus important de la résolution des problèmes. La prévention est l’aspect le plus important de ce problème. Il a été démontré qu’une simple sensibilisation par le biais d’ateliers théoriques ne suffit pas à prévenir ces incidents. La raison principale en est que ces ateliers n’exposent pas les pilotes aux effets psychologiques et physiques des événements stressants et surprenants associés à la perte de contrôle et à la perte de contrôle.

Les organismes de réglementation, les agences de sécurité et les écoles de pilotage doivent rester très vigilants et promouvoir une formation pratique axée sur la gestion efficace des différentes pannes d’avion et des pertes de contrôle dans un environnement sûr. La formation pratique est essentielle pour préparer les pilotes à gérer ces situations avec confiance et compétence. Les pilotes doivent aborder ce problème avec le plus grand respect et ne pas sous-estimer la possibilité qu’une perte de contrôle ou, pire encore, un LOC-I puisse leur arriver.

Comment atteindre l’objectif
La formation est largement considérée comme la meilleure ligne de défense contre les accidents de perte de contrôle en vol (LOC-I) et les “pannes d’avion”. Avec l’expérience acquise par plus de 50 cours pratiques donnés chaque année, plusieurs dizaines d’heures par an consacrées à des séminaires sur le sujet et des simulations pour les pilotes de ligne sur Airbus 320, j’ai pu mettre au point une approche développée en plusieurs étapes :

Étape 1 : Sensibilisation
Des programmes de formation complets sensibilisent les pilotes aux causes, aux symptômes et aux signes avant-coureurs des LOC-I et des perturbations de l’avion. En les sensibilisant et en leur fournissant les connaissances nécessaires, les pilotes sont mieux équipés pour reconnaître les risques potentiels et prendre des mesures proactives pour les prévenir.

Étape 2 : Prévention
Une formation efficace souligne l’importance des actions préventives et de la gestion des risques. Les pilotes apprennent des stratégies pour maintenir des paramètres de vol sûrs, gérer les états d’énergie et prendre des décisions éclairées pour éviter les situations susceptibles d’entraîner des perturbations. En mettant l’accent sur la prévention, la formation vise à éliminer ou à minimiser la probabilité d’accidents LOC-I.

Étape 3 : Techniques de manipulation et de récupération
Les programmes de formation permettent aux pilotes d’acquérir les compétences et les techniques nécessaires pour gérer les pertes de contrôle et exécuter des procédures de rétablissement efficaces. Il s’agit notamment de comprendre l’aérodynamique, les systèmes de commandes de vol et d’utiliser les commandes appropriées pour reprendre et conserver le contrôle de l’aéronef. En pratiquant ces techniques dans des scénarios simulés, les pilotes acquièrent la confiance et la compétence nécessaires pour sortir d’une situation difficile.

Étape 4 : Gestion du stress et résilience
Les programmes de formation intègrent souvent des techniques de gestion du stress et des facteurs psychologiques qui peuvent affecter les performances des pilotes dans des situations de stress intense. En abordant les facteurs de stress et en proposant des mécanismes d’adaptation, la formation aide les pilotes à conserver un état d’esprit calme et concentré, ce qui leur permet de réagir efficacement aux perturbations sans céder à la panique ou à un stress excessif.

En résumé, la formation constitue la meilleure ligne de défense contre les accidents LOC-I et les pannes d’aéronefs en sensibilisant les pilotes, en encourageant la prévention, en leur apprenant les bonnes techniques de manipulation et de récupération, et en gérant le stress. En investissant dans des programmes de formation solides, les acteurs de l’aviation peuvent réduire de manière significative les risques associés aux accidents de LOC-I, et garantir ainsi un ciel plus sûr pour tous.

Restrictions
Un programme de formation solide doit comprendre des instructeurs dont l’expertise est reconnue et des aéronefs adaptés, capables de faire de la voltige tout en conservant toutes les caractéristiques d’un avion normal ou utilitaire. Il convient de noter que la formation initiale reste vitale, mais que son efficacité s’estompe rapidement et qu’elle doit être répétée à intervalles réguliers.

Conclusions
Les bouleversements de l’avion et la LOC-I représentent ensemble le risque le plus élevé pour l’aviation à tous les niveaux. Ils touchent les pilotes quelle que soit leur expérience et quels que soient les opérations et le type d’avion piloté. Si, d’une part, une initiative positive a été prise grâce à la formation avancée de l’EASA à la prévention et à la récupération des pannes, il faut souligner que cet outil important n’est obligatoire que pour la première qualification de type multipilote et pour la formation périodique dans le domaine du transport aérien commercial. Les pilotes de l’aviation générale et de loisir n’ont pas bénéficié de ces mesures correctives, ce qui laisse aux individus la responsabilité d’accéder à une formation spécifique et d’améliorer leurs compétences. Le ciel appartient à tous les pilotes, et tous les pilotes devraient bénéficier des mêmes outils pour rendre leurs vols plus sûrs.

Andrea Salomoni
Responsable de la formation
Wings Level GmbH

Dans les prochains jours, après un refroidissement presque automnal, nous bénéficierons à nouveau d’un temps estival agréable et parfois chaud. C’est justement lorsque des perles de sueur se forment dans le cockpit à cause de la chaleur et que les températures dépassent la barre des 30 degrés que chaque pilote devrait s’arrêter un instant avant de voler et réfléchir à quelques points importants pour le vol en été. Comme nous l’avons déjà mentionné à plusieurs reprises, il est certes nécessaire de calculer la Density Altitude, spécialement en été et en cas de températures élevées. Mais aujourd’hui, nous nous consacrons au thème “Backside of the Power Curve”.

Un angle d’attaque trop élevé pendant ou après le décollage augmente inévitablement la traînée induite. Sur ce que l’on appelle l’envers de la courbe de puissance (Backside of the Power Curve), l’excédent de puissance est ainsi réduit, ce qui peut rendre impossible une montée initiale sûre à une vitesse trop faible.

Par temps chaud, la puissance excédentaire disponible pour la montée est d’autant plus faible et la distance de décollage plus longue. C’est pourquoi il est extrêmement important de respecter les vitesses, les procédures et les calculs de performance selon l’AFM. Pour atteindre la vitesse de montée, une accélération dans l’effet de sol peut être nécessaire. Les bases théoriques sur le sujet se trouvent dans le FAA Airplane Flying Handbook à partir des pages 6-10 au chapitre 6 Takeoffs and Departure Climbs. Il est également recommandé de faire des exercices tels que le vol lent et la répétition des procédures AFM pour le décollage, l’atterrissage et le go around.

Lessons-Learned-Video dans la communauté EASA GA : Loss of Control on Backside of the Power Curve (perte de contrôle sur le côté de la courbe de puissance, en anglais)

Une nouvelle génération de drones est désormais disponible sur le marché, qui surpasse les drones précédents en termes de poids et de performances. Ces progrès technologiques sont impressionnants. Cependant, avec des vitesses pouvant atteindre 140 km/h, les nouveaux drones peuvent vite représenter un danger aux mains de personnes inexpérimentées.

Il faut par exemple un peu moins de 5 secondes à un drone filant à 40 mètres par seconde pour être hors de vue du télépilote. À ces vitesses, même les télépilotes chevronnés atteignent leurs limites

Il existe bien des contrôleurs de mouvement, mais ils demandent aussi un certain entraînement. Les pilotes qui l’on testé considèrent que le maniement du contrôleur est peu naturel et nettement moins précis que les commandes habituelles. Il comporte un risque important de « perte de contrôle en vol », surtout pour les télépilotes inexpérimentés.

Voici une compilation d’incidents en vidéo :

Nous vous conseillons donc d’être particulièrement prudents avec les drones de dernière génération et vous remercions de respecter les règles usuelles d’utilisation des drones et d’adopter un comportement responsable en toutes circonstances.

Après un touch and to sur la RWY07, un C172 peine à prendre de l’altitude. En même temps, le pilote est obligé de tourner à gauche à cause d’obstacles. Puis il perd soudainement le contrôle de son Cessna et s’écrase.  Regardez cette vidéo (en anglais) et prenez conscience une fois de plus de l’importance de la courbe puissance/résistance.

 

Les leçons les plus importantes sont les suivantes :

  • Calculez toujours la puissance de décollage, surtout lorsqu’il s’agit de franchir un obstacle…
  • Sachez que chaque fois que vous décollez, vous passez par cette zone arrière

Vous pouvez bien sûr en tirer d’autres enseignements. Dites-nous lesquelles et partagez-les avec nous à l’adresse staysafe@bazl.admin.ch ?

 

«When safety’s at stake, land the damn helicopter!»Votre vol ne se passe pas comme prévu ? Un témoin s’allume? Un passager fait un malaise ? La météo a changé sans crier gare ? Mieux vaut alors atterrir par précaution plutôt que de risquer l’incident grave voire carrément l’accident. La décision d’interrompre ou de poursuivre un vol appartient au pilote – vous appartient. Adoptez les bons réflexes en suivant les étapes ci-dessous préconisées par la HAI :

1. Choisissez la vie en atterrissant

Écoutez votre intuition. Si elle vous conseille d’atterrir, obéissez-lui et effectuez un atterrissage de précaution.

 

2. Évaluez le degré d’urgence

Si vous êtes préoccupé sans toutefois qu’aucun danger imminent menace, posez-vous sur l’aérodrome ou l’héliport le plus proche en utilisant votre GPS.

Exercez-vous et familiarisez-vous avec cette procédure. Assurez-vous que le GPS n’est pas configuré pour ignorer les petits aérodromes ou les aérodromes privés. Il est préférable d’utiliser n’importe quel aérodrome ou héliport, même privés, que d’atterrir en rase campagne.

La situation peut toutefois rapidement se détériorer. Si un danger imminent, réel ou subjectif, menace au point de compromettre la poursuite du vol, passez à l’étape 3.

 

3. Choisissez un endroit où vous poser

La plupart du temps, plusieurs options s’offrent au pilote qui cherche à atterrir au plus vite. Les facteurs suivants, listés par ordre d’importance, doivent être pris en considération :

  • Sécurité de l’approche et de l’atterrissage
  • Survie des personnes présentes à bord une fois l’hélicoptère au sol (n’escomptez pas que l’hélicoptère puisse reprendre l’air).
  • Sécurité des personnes au sol
  • Possibilités pour des véhicules d’accéder au site

 

  1. Land & LIVE

Un atterrissage de précaution en campagne constitue un stress supplémentaire pour les pilotes (site inhabituel, situation imprévue, etc.). Gardez à l’esprit les points suivants :

  • Par radio, avisez le contrôle de la circulation aérienne ou votre entreprise/votre école de vos intentions et indiquez votre position ; ou demandez à une autre personne présente d’adresser un message téléphonique pour vous (attention : il se peut qu’il n’y ait pas de réseau dans la région)
  • Le refroidissement du moteur n’est pas une limitation. Si des personnes se trouvent sur le lieu de l’atterrissage, coupez immédiatement le moteur
  • Vous avez agi correctement. Défendez votre décision.

La culture de sécurité d’une entreprise ou d’une école d’aviation a une grande influence sur le comportement et la prise de décision des pilotes. Il est donc crucial que les atterrissages de précautions soient acceptés et que les pilotes ne soient pas pénalisés pour avoir choisi cette option. Dans une véritable culture juste, les atterrissages de précaution sont toujours accueillis positivement.

Comme le souligne Matt Zuccaro, président de la HAI : «When safety’s at stake, land the damn helicopter!» (que l’on pourrait traduire par « Lorsque la sécurité est en jeu, posez ce f… hélico ») C’est le message qu’entend faire passer une campagne de sensibilisation intitulée «Land & LIVE» (atterrir et rester en vie) lancée il y a quelques années par l’Helicopter Association International (HAI), initiative à laquelle l’OFAC apporte son soutien.

 

Qui ne s’est jamais retrouvé avec l’impression que l’approche ne se déroule pas comme elle le devrait ? Dans ces cas-là, le bon réflexe (le « good airmanship ») consiste à effectuer une remise de gaz au lieu de poursuivre la procédure comme si de rien n’était. Bref : la remise de gaz dénote de bonnes qualités d’aviateur. Le good airmanship est un mélange de connaissances, de pratique et de capacité de jugement. Illustration avec la remise de gaz :

Connaissances : c’est-à-dire savoir comment exécuter une procédure de remise de gaz. On passera en revue les étapes de cette procédure avec l’instructeur de vol et on étudiera le manuel de vol de l’aéronef.
Pratique : c’est-à-dire être capable d’exécuter une remise de gaz. On réalisera à cet effet un vol de contrôle en compagnie d’un instructeur de vol et on s’exercera régulièrement à cette manœuvre.
Capacité de jugement : c’est-à-dire toujours opter pour la remise de gaz en cas de doute.

La remise de gaz est une procédure standard et fait partie de la formation de base des pilotes. Hélas, comme le montrent plusieurs rapports d’accident, cette procédure est trop rarement appliquée. Nous vous recommandons dès lors de l’exercer lors du prochain entraînement aéronautique ou vol de contrôle annuel en compagnie de votre instructeur de vol. Attention : la réduction des freins aérodynamiques varie d’un avion à l’autre et doit être effectuée conformément au manuel de vol.

Pour terminer, nous postons à votre intention une ritournelle (voir lien) afin de faire passer le message en musique. Happy Go-arounds !

https://www.youtube.com/watch?v=vqFTD-Bqwl8

© Photo: Pilotworkshops.com

Dans la mémoire collective, la statistique de l’année 2018 de l’aviation suisse restera marquée par les évènements survenu le 4 août. Malgré ces évènements, le nombre d’accidents en 2018 a diminué d’environ 45% par rapport à l’année précédente. Cela confirme la diminution constante des quatre dernières années, avec la réduction depuis les 59 accidents de 2015 aux 23 en 2018. Comme l’année passée, la plupart des accidents ont eu lieu au deuxième et troisième trimestre : la saison de vol plus intense se situe entre avril et septembre, en conséquence plus de vol signifie proportionnellement plus d’évènements. Au deuxième trimestre 2019, l’OFAC publiera le “Annual Safety Report 2018”, qui effectue une évaluation approfondie de la sécurité.

Cette semaine, le temps en Suisse est caractérisé par le passage de fronts chauds et froids. En hiver, deux phénomènes particulièrement dangereux peuvent survenir : le brouillard givrant et la pluie verglaçante. À la différence de la neige fondue, du grésil ou de la grêle, la pluie verglaçante est constituée de gouttes liquides en surfusion. Lorsqu’une masse d’air dont la température est inférieure à 0 °C se trouve au-dessous d’une couche plus chaude, les gouttelettes d’eau peuvent refroidir encore davantage sans se cristalliser et se transformer en pluie verglaçante.

 

Incident d’un hélicoptère des Forces aériennes dû à la pluie verglaçante

Un hélicoptère EC635 des Forces aériennes suisses décolle le 24 février 2017 à 09:40 UTC d’Alpnach via Grossschlierental à destination de Payerne. Alors que l’appareil traverse la région du Glaubenberg et une zone de précipitations avec une bonne visibilité et une base nuageuse située à quelque 6000 ft d’altitude, le pare-brise gèle complètement en 10 secondes au passage d’une crête. La température extérieure est alors de -3,2 °C. La prise de vue qui illustre cet incident se passe de commentaires.

Dans une tel situation les gouttes de pluie se présentent sous forme liquide, leur température est très inférieure à 0 °C et dès qu’elles touchent la surface d’un avion elles se transforment en glace. Il est donc très important de connaître l’isotherme du zéro degré et l’humidité de l’air. La carte de temps significatif (SWC), qui prédit également le risque de givre pour diverses régions, constitue la meilleure façon d’appréhender ces dangers.

 

Un regard sur la carte de temps significatif  le 24 février 2017: LOW-LEVEL SWC ALPS 0600-1100 UTC
METAR Alpnach: LSMA 0950Z 050/08kt vue plus de 10km pluie légère OVC044 05°C Q1014

Après avoir quitté la zone de pluie à l’aide du pilote automatique et d’Euronav, les pare-brise dégèlent lentement et offrent à nouveau une vue sur l’extérieur.

Points importants à noter

De manière générale, le givrage de la cellule et de l’hélice se produit dans le brouillard, les nuages et les zones de précipitations lorsque la température est comprise entre -15 ºC et 0 ºC, et plus particulièrement aux environs de -5 ºC. Le risque de givre diminue par très grand froid puisque dans ces conditions l’air est plus sec. Par conséquent, une attention particulière doit être accordée à la planification minutieuse du vol et aux indicateurs de sécurité pendant le vol.

  • Le givre peut également se former en dehors des nuages.
  • Le givre peut également se former en l’absence d’alerte météo à ce sujet.
  • Il est recommandé de contourner les zones de précipitations ou de s’en éloigner sans tarder lorsque règnent les conditions décrites ci-dessus.
  • Trouver des couches d’air avec une température positive, éventuellement monter
  • Observer les données météorologiques : & pluie et givre dans une même région sur la SWC !
  • FZRA : pluie verglaçante, FZDZ : bruine verglaçante, FZFG : brouillard givrant,
  • Le chauffage n’est pas assez puissant pour dégivrer le pare-brise.
  • DMAP Terrain Warning on, A/P higher Modes on, demi-tour
  • Le givre ou le verglas alourdissent l’appareil. Il peut en résulter une perte de puissance, des vibrations, etc.

Nous tenons à remercier les Forces aériennes suisses pour cet exemple impressionnant et pour les photos fournies.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nos homologues des autorités aéronautiques islandaises (Samgöngustofa) mettent sur pied sur leur site Internet une campagne de sensibilisation aux facteurs humains connus sous l’appellation des douze salopards (Dirty Dozen en anglais). Vous avez sans doute entendu parler durant votre instruction de ces facteurs néfastes qui sont malheureusement souvent à l’origine d’accidents, le premier d’entre eux étant le manque de communication.

Pour ceux qui parmi vous ne maîtrisent peut-être pas l’islandais, les informations essentielles sont également disponibles en anglais sur :

https://www.samgongustofa.is/flug/oryggi-og-fraedsla/fraedsluefni/the-human-factors-dirty-dozen/

Image: © Samgongustofa (Icelandic Transport Authority)

 

Vous vous souviendrez sans doute de la vidéo postée l’année dernière sous le titre « Chronique d’une catastrophe annoncée » qui cherchait à vous sensibiliser aux dangers des conditions IMC en vol VFR. Sur le même sujet, l’EHEST vient de diffuser une vidéo intéressante qui est disponible en allemand et en français : https://www.easa.europa.eu/document-library/general-publications/ehest-video-degraded-visual-environment-and-loss-control.

Une journée d’arrière-été. J’envisage d’effectuer un vol à vue de Bâle à St.Gallen-Altenrhein. L’atmosphère s’est déjà rafraîchie et des nuages bas (stratus) sont annoncés à proximité du VOR Trasadingen dans le canton de Schaffhouse. Mais comme je ne peux pas survoler Trasadingen à plus de 3000 ft AMSL, je ne suis pas plus inquiet que ça.

Arrivé aux environs de Leibstadt, j’ai la nette sensation que mon Cessna 172 n’avance pas. Je veux augmenter la puissance mais constate que la manette des gaz est déjà à fond. L’avion continue de ralentir tandis que mon pouls, lui, s’accélère. Et quand mon moteur se met soudain à hoqueter, ni une, ni deux, je décide de mettre le cap sur l’aérodrome voisin de Fricktal. En procédant aux contrôles d’approche (check for approach), j’enclenche comme d’habitude le préchauffage du carburateur, sur quoi la puissance continue de baisser. En m’engageant dans l’étape de base (base leg), la puissance augmente sans que je touche à la manette des gaz.

Lesson Learned : j’ai réalisé par la suite que le carburateur avait givré. Dans ce genre de conditions météorologiques, je soigne particulièrement le briefing météo et je procède à des contrôles en croisière (cruise check) à intervalles rapprochés. En outre, je n’enclenche plus le préchauffage du carburateur par intermittence.

Un peu de théorie
Le givrage du carburant se produit lorsque l’humidité de l’air est élevée et que la température est comprise entre 0° et + 20°C environ (parfois lorsque la température est plus élevée).

Signes d’un givrage du carburateur
• Baisse du régime moteur
• Baisse du régime moteur même lorsque la puissance augmente (la baisse de régime peut parfaitement passer inaperçue car elle se produit lentement)
• Moteur qui ne tourne pas rond et qui toussote
• Panne du moteur
• Lorsque la mise en action du préchauffage du carburateur produit les effets suivants : au début, forte baisse du régime moteur, cafouillage prononcé du/des moteurs, au bout de 3 secondes environ, augmentation constante du régime.

Le pilote ne peut remarquer et combattre le givrage du carburateur que si le préchauffage du carburateur agit suffisamment longtemps. Actionner brièvement le préchauffage ne sert à rien. Certains avions sont équipés d’un indicateur de température du carburateur, qui signale la température aux parties critiques du carburateur. La zone critique est signalée par un arc de couleur jaune.

Les pertes de contrôle en vol (LOC-I) sont parmi les causes d’accident les plus mortelles dans l’aviation générale. Selon l’AESA, elles coûtent en moyenne la vie à 67 personnes chaque année en Europe. Face à ce constat, l’AESA a créé sur son site Internet une section (How to Stay Safe?) destinée à l’aviation générale et dédiée à la problématique de la perte de contrôle en vol. On y trouve des informations et des conseils concernant la sortie de décrochage (stall recoveryi). La nouvelle section est appelée à évoluer et sera alimentée en permanence par de nouveaux contenus.

Site: How to Stay Safe?

En vol au-dessus des Alpes, l’équipage de notre avion a dû prendre une décision délicate. Il a aussi été surpris dans la région de la Gemmi par du trafic quasiment impossible à voir à l’œil nu. Voici les enseignements qu’ils ont tirés de leur vol.

Aujourd’hui, une petite vidéo montre comment bien préparer un vol en montagne. Elle met en scène deux pilotes chevronnés qui prévoient d’emmener des passagers en excursion dans la région du Cervin au départ de Bern-Belp…

Une mauvaise préparation du vol, des connaissances rudimentaires des instruments et la pression de devoir amener deux passagers à leur destination : tels sont les ingrédients du cocktail qui a précipité l’issue fatale d’un vol VFR en conditions IMC ainsi que le montre cette vidéo saisissante d’une quinzaine de minutes.

Les pilotes ont beau répéter à haute voix la procédure à suivre en cas de panne moteur au départ lors de chaque briefing avant le décollage, les accidents, souvent mortels, continuent de se produire. Les rapports d’enquête montrent qu’en pareille situation, les pilotes tentent souvent de faire demi-tour.

Question : cette manœuvre peut-elle réussir et si oui, pourquoi y a-t-il alors tant d’accidents ?

Aucun pilote ne s’attend à ce que le moteur s’arrête (souvent au plus mauvais moment) alors que l’avion vient de prendre son envol sans problème. Durant quelques secondes, le pilote, paniqué, tarde à réagir et perd de la vitesse. Comme l’avion se trouve en pleine ascension, le pilote doit rapidement pousser le manche pour atteindre la vitesse de meilleure finesse (Best Glide) (selon le manuel de vol).

Malheureusement, l’appareil perd en général aussi de l’altitude. Ne pas se fier aux apparences : pour engager un virage à 180°, l’avion doit se trouver à plus de 1000 ft (AAL).

De plus, du fait de l’inclinaison plus prononcée de l’avion en virage, la portance diminue tandis qu’un risque de décollement des écoulements se profile. Il faut aussi tenir compte du fait que le demi-tour implique un atterrissage vent arrière et pas exactement dans le sens opposé.

Aussi convient-il de respecter les consignes suivantes :
1. Lorsqu’une panne moteur survient juste après le décollage et qu’il n’y a pas d’autre solution, effectuer un atterrissage forcé si possible en restant sur le même cap (avec une déviation maximale de 30° à droite ou à gauche).
2. Le demi-tour est une réaction instinctive mais le plus souvent inappropriée dans cette situation.
3. Une manœuvre de demi-tour exige d’avoir une marge de hauteur plus importante qu’il n’y paraît. Un virage à 180° est envisageable à condition de se trouver à plus de 1000 ft (AAL).

Un samedi matin, j’ai rendez-vous avec un élève-pilote, que j’estime très doué, pour une nouvelle leçon de pilotage. Il va effectuer son premier vol solo. La météo est parfaite, l’avion est en bon état et il n’y a pas beaucoup de trafic : tous les voyants semblent au vert. Comme d’habitude avant un vol solo, j’effectue deux ou trois circuits d’aérodrome en compagnie de l’élève avant de le laisser voler de ses propres ailes.

Mais dès le roulage, rien ne se passe comme prévu : mon élève oublie de vérifier le bon fonctionnement des freins et réalise les autres contrôles sans véritablement s’appliquer. Ça continue après le décollage : il oublie des contrôles, il s’engage dans l’étape vent-arrière en ayant toujours les gaz à fond et quant aux atterrissages, mieux vaut ne pas en parler. Après deux tours de piste de cet acabit, j’abrège l’exercice (non sans avoir, soit dit en passant, dû reprendre les commandes).

Au débriefing, je demande quelques explications à mon élève. Il m’avoue qu’il souffre depuis la veille de violents maux de tête, qu’il n’a quasiment pas dormi de la nuit et qu’il a repris un antidouleur ce matin…

Un rapport d’enquête récemment publié par les autorités canadiennes illustre l’importance de bien déblayer la neige qui recouvre les aéronefs. Ce rapport décrit les circonstances de l’accident mortel survenu à un pilote d’hélicoptère qui a succombé à un atterrissage brutal consécutif à une perte de puissance du moteur (Engine Power Loss). La perte de puissance était due à la présence de neige qui n’avait pas été déblayée conformément au Rotorcraft Flight Manual de l‘hélicoptère.

Pour en savoir plus : http://www.tsb.gc.ca/fra/rapports-reports/aviation/2012/A12P0008/A12P0008.pdf

Bild: imago

 

Pendant le vol d’admission d’un autogire biplace (Magni M16), les pilotes ont dû procéder à un atterrissage forcé dans les alentours de l’aérodrome d’Écuvillens. Ci-dessous le récit d’un des deux pilotes de l’autogire : Après le décollage de l’aérodrome d’Ecuvillens, nous montons jusqu’à 3300 ft, que nous atteignons au milieu du crosswind. Ensuite nous réduisons le régime du moteur à environ 4600 tr/min.

Au moment de revenir à la base en commençant la descente et en réduisant le régime, le moteur s’éteint. Après avoir annoncé que le moteur n’est plus en marche, le premier pilote propose une approche directe vers l’aérodrome d’Écuvillens. Persuadé, en raison de la défaillance du moteur, qu’une approche vers l’aérodrome n’est plus possible et qu’il faut donc atterrir en dehors de l’aérodrome, je réponds à sa proposition par un « négatif » et je décide de prendre les commandes en annonçant « my control ». Pendant ce temps, mon collègue tente encore de redémarrer le moteur.

Je connais la direction du vent grâce à l’orientation de la piste et des conditions au décollage : je cherche donc de possibles terrains d’atterrissage et en identifie trois. Je décide de commencer l’approche vers celui qui me paraît le meilleur en fonction de la disposition des terrains, de la nature des sols et des obstacles à franchir.

Je définis le point de toucher au milieu du terrain pour avoir une marge des deux côtés. À intervalles réguliers, je contrôle la vitesse minimale et la prononce à haute voix : « speed 60kts ». À environ deux mètres du sol je commence à cabrer l’appareil et à un mètre du sol j’ai complètement réduit la vitesse, l’autogire se pose doucement et parcourt encore 7 m avant de s’immobiliser. Après l’atterrissage tout nous paraît tranquille ; nous descendons et constatons que l’autogire ne présente aucun dégât visible.

Après vérification, nous établissons qu’il y a encore 35 litres d’essence, que les pompes à essence fonctionnent et que la pression est là. Deux heures après l’atterrissage, il est à nouveau possible de redémarrer le moteur.

Moralité : en cas d’atterrissage forcé, même si un aérodrome est à proximité, il ne faut pas automatiquement exclure les autres options ; en fonction de la situation il vaut mieux choisir un lieu d’atterrissage plus adapté.

Explications sur les licences de pilote d’autogire : En Suisse, pour voler avec un autogire, il faut avoir une licence PPL A ou H avec une licence autogire étrangère valable pour le type utilisé. C’est ce que prévoit la règlementation actuelle pour les pilotes d’autogires de construction amateur. Une modification de la législation nationale et des systèmes de licences est en vue.

 

Avec un ami, nous décidons de partir en excursion au Tessin à bord d’un motoplaneur et de revenir sur le Plateau dans la journée. Après une préparation soigneuse de l’itinéraire, le vol aller se passe sans encombre. Puis nous repassons les Alpes dans l’autre sens, étant alors en contact avec Zurich Information sur la fréquence 124.700. Alors que nous volons à 11 000 pieds environ, nous décidons spontanément de configurer l’appareil en mode planeur. Mon ami lit la check liste relative à la procédure de mise hors service du moteur et accomplit au fur et à mesure les étapes nécessaires à cette opération.

Arrivés à l’antépénultième point de la liste    MASTER SWITCH OFF -, nous remarquons que la check-list que nous tenions entre nos mains était non pas celle relative à la mise hors service du moteur en configuration vol à voile mais celle pour la mise hors service du moteur après l’atterrissage.

Le problème a rapidement été réglé et nous avons remis en marche les appareils électriques, dont la radio et le transpondeur.

Durant ce laps de temps, Zurich Information a essayé de nous appeler puisque notre avion avait disparu des écrans radar ; ce qui est logique : le transpondeur avait été débranché.

Moralité : avant d’appliquer une procédure ou des contrôles, s’assurer de détenir la bonne check-list.

Comment réagir en cas d’arrêt soudain du moteur ? Un rapport d’enquête concernant un accident survenu à un DA42 en Allemagne est à cet égard instructif.

En bref :

l’accident est dû au fait que :

  • en montée, le moteur droit était en surrégime à cause d’un embrayage encrassé
  • le pilote n’a pas fait suffisamment preuve de méthode pour maîtriser la situation : il n’a pas coupé le moteur droit, ce qui aurait mis l’hélice en drapeau
  • le pilote a effectué un atterrissage forcé sur un terrain qui n’était pas dépourvu d’obstacles

Les facteurs suivants ont contribué à ce que l’accident survienne :

  • le pilote n’avait pas une grande expérience sur le type d’avion bimoteur
  • le défaut technique du moteur n’a pas été décelé lors de la dernière révision

 

Liens pour le rapport d’enquête (en allemand)

Flight Safety Australia a étudié les répercussions de la désorientation spatiale sur le corps humain et a fait passer le test de la « chaise de Barany » au capitaine Richard de Crespingy. Cette vidéo illustre parfaitement les risques auxquels chaque pilote s’expose en situation de désorientation spatiale.

Video: http://www.youtube.com/watch?v=n1xH0NCPgTg

Image: CASA

Est-ce que tu voles en hiver avec un avion à moteur à carburateur? Quels sont les risques de givrage du carburateur? Cela dépend de la température et l’humididé de l’air. Avec le tool ci-joint, introduit des valeurs et estime la probabilité, les risques de givrage du carburateur. As-tu déjà fait de telles expériences? Quels sont tes conseils lors de la préparation d’un vol en hiver?

http://www.pyrochta.ch/flash/CarbIceRisk_CS3.html

Cette excellente vidéo de la „British Gliding Association“ montre ce qui peut se passer si un « Before Takeoff Check » est fait trop rapidement ou qu’une étape est sautée. Nous remercions les pilotes qui nous ont mis cette vidéo à disposition afin que d’autres puissent profiter de leur expérience.

https://www.facebook.com/MelbourneGlidingClub/videos/10153646235749927/

As-tu un peu la grippe? Mais pas trop, alors, tu prends des médicaments et tu ne te sens pas si mal que ça. Mais es-tu assez en forme pour piloter ? As-tu pensé aux effets secondaires des médicaments ?
Typiquement les patients se soignent de la grippe en achetant eux-mêmes des médicaments disponibles sans ordonnance. Les plus connus sont Prétuval ® ou Neo-Citran ®. D’autres préfèrent la médecine douce. Tous ces médicaments provoquent des effets secondaires qui pourraient influencer le bon déroulement d’un vol : manque de rapidité d’esprit, envie de dormir, vertige ou encore des troubles visuels. As-tu déjà vécu Plus d’infos sur la grippe : http://www.bag.admin.ch/influenza/index.html?lang=fr

Aux Etats Unis, entre 2008 et 2014, près de 47% des accidents fatals de l’aviation générale impliquent des pilotes qui ont perdu le contrôle de leur avion en plein vol. On dénombre 1’210 cas. Comment éviter ce genre d’accident ?

http://www.ntsb.gov/safety/mwl/Documents/MWL_2016_factsheet06.pdf

 

 

C’est la saison des pollens…..et des allergies! Tu prends un médicament antihystaminique pour pratiquer ton hobby favori, voler. Mais connais-tu les effets secondaires du médicament? Pas de risque de somnolence? Informe-toi si nécessaire auprès de ton médecin-conseil.

http://www.pollenundallergie.ch/infos-zu-pollen-und-allergien/MeteoSchweiz/pollendaten/?oid=1831&lang=de&pflanzenartId=5&messstationId=7&startDatum=2016-04-03

L’été approche! Les beaux jours encouragent les pilotes à emmener leur famille dans les airs. Pour la sécurité des enfants et pour un vol sans stress, il y a des règles simples de sécurité à respecter: par exemple, utiliser un siège auto pour que l’enfant puisse profiter du paysage tout en étant bien attaché.
As-tu d’autres conseils à partager?

Conseils pour voler avec des enfants:
https://www.aopa.org/training-and-safety/active-pilots/safety-and-technique/operations/flying-with-family

Un soir, j’ai volé avec un élève de Bâle en direction d’un petit aérodrome. Là, nous avons effectué quelques atterrissages et achevé la dernière approche par un Fullstop et une petite pause. Avant le retour en direction de Bâle, j’ai demandé à l’élève d’effectuer encore un Run-up-Check, parce qu’il ne l’avait pas fait correctement à l’aller. Et c’est à ce moment que nous avons constaté un problème: la magnéto d’allumage de droite indiquait une réduction de plus de 500 RPM (le maximum toléré est de 180 RPM). En été, lors d’un décollage sur une piste en herbe, sur un terrain irrégulier, plein de sauts et peu de vitesse, l’issue aurait pu être fatale. Après coup, il a été constaté que deux nouvelles bougies se sont brisées suite aux secousses provoquées lors d’atterrissages et de décollages.

Lesson learned: chaque fois que je suis prêt à décoller, je contrôle encore une fois les magnétos, afin d’être sûr que les 2 circuits électriques fonctionnent correctement.

As-tu aussi une experience que tu pourrais partager avec d’autres pilotes? Envoie ton récit par mail à kommunikation@bazl.admin.ch. Nous la publierons anonymement.

Les atterrissages par fort vent latéral peuvent être problématiques pour les grands avions. En as-tu déjà fait l’expérience? As-tu quelques conseils?

Document de l’FAA au sujet

Frage deinen Fluglehrer, ob du mit Ihm verschiedene Flugzustände ausprobieren kannst. Mach dich mit dem Flugzeugverhalten deines Fluggerätes während eines Strömungsabrisses vertraut und lerne seine Auffangeigenschaften kennen. Flugzeuge haben ein zertifiziertes Überzieh- und Recoveryverhalten. Das Video zeigt uns wie solch eine Lektion aussehen kann:

https://www.youtube.com/watch?v=VXGQtZQp5Po

 

Weitere Informationen dazu sind auch hier zu finden:

http://easa.europa.eu/…/gener…/flying-safely/loss-of-control

 

Kurz nach dem Start verlor der Motor seine Leistung. Die Fluglehrerin führte mit dem Flugschüler eine Notlandung auf dem Feld durch, das Flugzeug blieb unbeschädigt.

Die Untersuchung identifiziert die Ursache für die Motorenstörung im Bereich der Fuel-Pumpe. Die Piper war mit einem Thielert Motor und der Pumpe P/N 05-7312-K007301 und S/N 0533 ausgerüstet. Da mehrere Motoren resp. Pumpen diesesTyp auch in der Schweiz in Betrieb sind, möchten wir Euch über diese Problematik informieren. Der nachfolgende Bericht erläutert die Thematik.
Bericht anzeigen

 

Eine ungenügende oder gar fehlende Treibstoffplanung kann Folgen haben, wie der als Beispiel verlinkte SUST-Bericht zeigt. Wer aber denkt, dass er auf der sicheren Seite ist, wenn er das Flugzeug volltankt, handelt ebenfalls falsch. Weshalb? Vielleicht lohnt es sich, wieder einmal unseren Refresher zur Treibstoffplanung genauer anzuschauen.

Link Refresher Fuelplanung:

https://www.bazl.admin.ch/…/empfe…/Treibstoffberechnung.html

Link SUST Bericht über den schweren Vorfall des Flugzeuges
Cessna 172S, HB-CQW vom 2011 in Lirenfeld:

http://www.sust.admin.ch/pdfs/AV-berichte//2180.pdf