Bien que les collisions aviaires ne constituent pas un risque nouveau pour les hélicoptères, la baisse de l’activité aérienne dans certains secteurs de l’aviation a considérablement augmenté le nombre d’oiseaux à certains endroits où les hélicoptères volent régulièrement. Cet article, basé sur les EASA SIB Rotorcraft Operational Safety Procedures to Mitigate Bird Strike Risk (Procédures de sécurité opérationnelle pour les hélicoptères visant à réduire le risque d’impact d’oiseaux) d’avril 2021, résume une série d’informations diverses provenant d’autres sources afin d’aider les opérateurs d’hélicoptères et d’autres organisations telles que les exploitants d’héliports à comprendre et à gérer les risques associés. Il s’adresse principalement aux opérateurs, aux responsables de la sécurité, aux pilotes, y compris les pilotes de l’aviation générale, aux instructeurs, aux ingénieurs et aux inspecteurs.

Lien vers le SIB:
https://ad.easa.europa.eu/ad/2021-07

Lien vers la page AESA
https://www.easa.europa.eu/community/topics/rotorcraft-birdstrikes

 

Dans notre deuxième article sur les impacts d’oiseaux, nous nous intéressons aux hélicoptères. Tant l’EASA que la FAA ont enregistré ces dernières années une augmentation des rapports d’incidents liés à des impacts d’oiseaux sur les hélicoptères. Cela s’accompagne d’un risque accru de dommages importants à l’aéronef ainsi que de blessures graves ou de décès des occupants. En effet, contrairement aux hélicoptères militaires, les hélicoptères civils ne disposent que d’une faible protection balistique. En outre, seuls 10 % de la flotte européenne d’hélicoptères sont certifiés contre l’exigence relative aux impacts d’oiseaux dans CS29.631. La majorité des aéronefs à voilure tournante ne sont tout simplement pas conçus pour résister aux impacts d’oiseaux.

Dans la vidéo ci-dessous, des experts d’Airbus Helicopters expliquent le thème des impacts d’oiseaux sur les hélicoptères et donnent des conseils utiles. Plus d’informations sont disponibles dans la rubrique “Rotorcraft Birdstrike” du réseau communautaire de l’EASA.

 

Chers pilotes de planeurs, d’hélicoptères et de ballons. Les expériences personnelles vécues dans le cockpit sont non seulement toujours bien accueillies par les lecteurs, mais elles les incitent également à réfléchir. Pour l’aviation générale en particulier, cet échange d’expériences et de connaissances en matière de sécurité des vols est très précieux et est devenu indispensable.
Une fois de plus, nous voulons vous motiver à partager votre expérience très personnelle avec nous. Écrivez-nous vos expériences au sol ou dans les airs à staysafe@bazl.admin.ch. Les contributions seront publiées de manière anonyme. Pour chaque histoire que vous envoyez, vous recevrez un kit Stay Safe comprenant les cartes de l’espace aérien de 2020, une casquette de baseball et des porte-clés.

«When safety’s at stake, land the damn helicopter!»Votre vol ne se passe pas comme prévu ? Un témoin s’allume? Un passager fait un malaise ? La météo a changé sans crier gare ? Mieux vaut alors atterrir par précaution plutôt que de risquer l’incident grave voire carrément l’accident. La décision d’interrompre ou de poursuivre un vol appartient au pilote – vous appartient. Adoptez les bons réflexes en suivant les étapes ci-dessous préconisées par la HAI :

1. Choisissez la vie en atterrissant

Écoutez votre intuition. Si elle vous conseille d’atterrir, obéissez-lui et effectuez un atterrissage de précaution.

 

2. Évaluez le degré d’urgence

Si vous êtes préoccupé sans toutefois qu’aucun danger imminent menace, posez-vous sur l’aérodrome ou l’héliport le plus proche en utilisant votre GPS.

Exercez-vous et familiarisez-vous avec cette procédure. Assurez-vous que le GPS n’est pas configuré pour ignorer les petits aérodromes ou les aérodromes privés. Il est préférable d’utiliser n’importe quel aérodrome ou héliport, même privés, que d’atterrir en rase campagne.

La situation peut toutefois rapidement se détériorer. Si un danger imminent, réel ou subjectif, menace au point de compromettre la poursuite du vol, passez à l’étape 3.

 

3. Choisissez un endroit où vous poser

La plupart du temps, plusieurs options s’offrent au pilote qui cherche à atterrir au plus vite. Les facteurs suivants, listés par ordre d’importance, doivent être pris en considération :

  • Sécurité de l’approche et de l’atterrissage
  • Survie des personnes présentes à bord une fois l’hélicoptère au sol (n’escomptez pas que l’hélicoptère puisse reprendre l’air).
  • Sécurité des personnes au sol
  • Possibilités pour des véhicules d’accéder au site

 

  1. Land & LIVE

Un atterrissage de précaution en campagne constitue un stress supplémentaire pour les pilotes (site inhabituel, situation imprévue, etc.). Gardez à l’esprit les points suivants :

  • Par radio, avisez le contrôle de la circulation aérienne ou votre entreprise/votre école de vos intentions et indiquez votre position ; ou demandez à une autre personne présente d’adresser un message téléphonique pour vous (attention : il se peut qu’il n’y ait pas de réseau dans la région)
  • Le refroidissement du moteur n’est pas une limitation. Si des personnes se trouvent sur le lieu de l’atterrissage, coupez immédiatement le moteur
  • Vous avez agi correctement. Défendez votre décision.

La culture de sécurité d’une entreprise ou d’une école d’aviation a une grande influence sur le comportement et la prise de décision des pilotes. Il est donc crucial que les atterrissages de précautions soient acceptés et que les pilotes ne soient pas pénalisés pour avoir choisi cette option. Dans une véritable culture juste, les atterrissages de précaution sont toujours accueillis positivement.

Comme le souligne Matt Zuccaro, président de la HAI : «When safety’s at stake, land the damn helicopter!» (que l’on pourrait traduire par « Lorsque la sécurité est en jeu, posez ce f… hélico ») C’est le message qu’entend faire passer une campagne de sensibilisation intitulée «Land & LIVE» (atterrir et rester en vie) lancée il y a quelques années par l’Helicopter Association International (HAI), initiative à laquelle l’OFAC apporte son soutien.

 

Cette semaine, le temps en Suisse est caractérisé par le passage de fronts chauds et froids. En hiver, deux phénomènes particulièrement dangereux peuvent survenir : le brouillard givrant et la pluie verglaçante. À la différence de la neige fondue, du grésil ou de la grêle, la pluie verglaçante est constituée de gouttes liquides en surfusion. Lorsqu’une masse d’air dont la température est inférieure à 0 °C se trouve au-dessous d’une couche plus chaude, les gouttelettes d’eau peuvent refroidir encore davantage sans se cristalliser et se transformer en pluie verglaçante.

 

Incident d’un hélicoptère des Forces aériennes dû à la pluie verglaçante

Un hélicoptère EC635 des Forces aériennes suisses décolle le 24 février 2017 à 09:40 UTC d’Alpnach via Grossschlierental à destination de Payerne. Alors que l’appareil traverse la région du Glaubenberg et une zone de précipitations avec une bonne visibilité et une base nuageuse située à quelque 6000 ft d’altitude, le pare-brise gèle complètement en 10 secondes au passage d’une crête. La température extérieure est alors de -3,2 °C. La prise de vue qui illustre cet incident se passe de commentaires.

Dans une tel situation les gouttes de pluie se présentent sous forme liquide, leur température est très inférieure à 0 °C et dès qu’elles touchent la surface d’un avion elles se transforment en glace. Il est donc très important de connaître l’isotherme du zéro degré et l’humidité de l’air. La carte de temps significatif (SWC), qui prédit également le risque de givre pour diverses régions, constitue la meilleure façon d’appréhender ces dangers.

 

Un regard sur la carte de temps significatif  le 24 février 2017: LOW-LEVEL SWC ALPS 0600-1100 UTC
METAR Alpnach: LSMA 0950Z 050/08kt vue plus de 10km pluie légère OVC044 05°C Q1014

Après avoir quitté la zone de pluie à l’aide du pilote automatique et d’Euronav, les pare-brise dégèlent lentement et offrent à nouveau une vue sur l’extérieur.

Points importants à noter

De manière générale, le givrage de la cellule et de l’hélice se produit dans le brouillard, les nuages et les zones de précipitations lorsque la température est comprise entre -15 ºC et 0 ºC, et plus particulièrement aux environs de -5 ºC. Le risque de givre diminue par très grand froid puisque dans ces conditions l’air est plus sec. Par conséquent, une attention particulière doit être accordée à la planification minutieuse du vol et aux indicateurs de sécurité pendant le vol.

  • Le givre peut également se former en dehors des nuages.
  • Le givre peut également se former en l’absence d’alerte météo à ce sujet.
  • Il est recommandé de contourner les zones de précipitations ou de s’en éloigner sans tarder lorsque règnent les conditions décrites ci-dessus.
  • Trouver des couches d’air avec une température positive, éventuellement monter
  • Observer les données météorologiques : & pluie et givre dans une même région sur la SWC !
  • FZRA : pluie verglaçante, FZDZ : bruine verglaçante, FZFG : brouillard givrant,
  • Le chauffage n’est pas assez puissant pour dégivrer le pare-brise.
  • DMAP Terrain Warning on, A/P higher Modes on, demi-tour
  • Le givre ou le verglas alourdissent l’appareil. Il peut en résulter une perte de puissance, des vibrations, etc.

Nous tenons à remercier les Forces aériennes suisses pour cet exemple impressionnant et pour les photos fournies.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

À Berne en automne 2016 un accident a été évité de justesse ! En reprenant de l’altitude à la suite d’un Touch and Go, un avion léger s’est retrouvé dans la turbulence de sillage d’un hélicoptère qui venait de passer. Le rapport du SESE souligne que dans ce type d’incidents et d’autres incidents semblables, le danger représenté par la turbulence de sillage est non seulement sous-estimé, mais que dans certains cas les pilotes ne sont même pas conscients de la situation.

Ce danger est connu depuis les années 1980. Le document suivant FOCA SAND-2019-001 formule une série de conseils aux pilotes afin de les sensibiliser à ce sujet. La vidéo ci-dessous montre ce qui se passe exactement dans le cockpit lorsqu’un avion est pris dans une turbulence de sillage.

Votre expérience nous intéresse ! En tant que pilote, avez-vous déjà été pris dans une turbulence de sillage ? Si oui, partagez votre expérience avec la communauté de Stay Safe.

La semaine passée, la vidéo d’un planeur de pente de l’Oberland bernois a fait le buzz en suscitant l’étonnement et sans doute également la stupeur chez certains. Ce que l’on peut voir dans la vidéo est clairement une faute grossière qui aurait pu avoir des conséquences tragiques. Une vérification est en cours pour savoir si la check-list adéquate a été suivie correctement avant le décollage. Notre contribution Stay safe du 22 juin 2018 concernant les facteurs humains insistait déjà sur l’importance des check-lists revêtent pour la sécurité. Sans tirer de conclusions hâtives à propos du cas spécifique montré par la vidéo, nous ne pouvons que réitérer notre message : disposer de bonnes check-lists, c’est bien ; les appliquer scrupuleusement, c’est mieux.
C’est à dire :

  1. Lire à haute voix tous les points de la check-list
  2.  Effectuer ce que la check-list prévoit : soit en contrôlant le réglage soit en exécutant l’opération requise
  3. Prononcer à haute voix le résultat de l’action accomplie

Ce document de la NASA permet d’approfondir les facteurs humains et les check-lists.

Le nez qui coule, un léger mal de tête, mais rien de préoccupant, c’est la saison…
Est-ce qu’une telle condition peut avoir des conséquences pour les pilotes dans leurs activités de vol?
Les Forces aériennes ont réalisé une vidéo instructive qui explique en détail les dangers encourus si l’on sous-estime les symptômes de grippe ou de refroidissement. Bien évidemment, cela ne concerne pas uniquement les pilotes militaires mais touche également les pilotes civils: notre obstination pourrait avoir des conséquences sérieuses.

Vidéo des Forces aériennes, sécurité des vols

Forces aériennes, sécurité des vols

Le 80% des fautes dans le domaine de l’aviation est imputable ou lié aux facteurs humains. Grâce à l’appui de nos homologues des autorités aéronautiques islandaises, nous attirons l’attention sur un troisième facteur qui peut avoir des conséquences relevantes. Il s’agit d’un thème qu’on pourrait considérer tellement limpide qu’il ne doit même pas être explicité: le manque de connaissance. Suivre les procédure correctes et s’entrainer constamment ainsi que participer régulièrement à des formations continues sont des “directives” assez intuitives. Mais en réalité d’autres aspect sont plus insidieux: dans certaines circonstances on peut avoir la tendance à supposer ou essayer de déduire des informations pour combler son manque de connaissances. On évite de poser explicitement une question même si on n’est pas sûr de connaître la bonne réponse. Ces démarches peuvent ouvrir la porte à des risques considérables. Et pour finir, il est nécessaire de se demander “j’utilise les bons manuels? s’agit-il de la version actuelle?”. N’oublions pas que les raccourcis peuvent avoir des conséquence tragiques!

Dirty Dozen – Lack of knowledge

Image: © Samgöngustofa

Ces derniers temps, les drones sont de plus en plus nombreux à voler dans le ciel, la plupart du temps à des fins privées. Employés de manière irresponsable, ces appareils peuvent entraîner de nouveaux dangers, même là où on ne s’y attend pas.

https://www.youtube.com/watch?v=-Bl3XErcSt8&feature=youtu.be

Depuis le 7 juin 2018, le registre matricule suisse des aéronefs et le masque de recherche des consignes de navigabilité (CN) disponibles en lignes sur le site de l’OFAC se présentent sous une nouvelle forme. Les nouvelles applications en ligne se traduisent par des améliorations techniques et des possibilités de recherche étendues pour les utilisateurs. Les applications Internet sont également mieux adaptées aux appareils mobiles (smartphones et tablettes). Lien vers le nouveau registre matricule et les CN.

Dal 7 giugno 2018 la matricola svizzera degli aeromobili e le maschere di ricerca delle direttive sulla navigabilità (DN) sono disponibili sul sito web dell’UFAC in una nuova veste grafica. Le nuove applicazioni online sono state migliorate dal punto di vista tecnico e consentono all’utente di effettuare ricerche più mirate. Possono inoltre essere più facilmente utilizzate anche con dispositivi mobili come smartphone e tablet. Accesso diretto alla nuova matricola degli aeromobili e alle DN.

Incursions non autorisées dans l’espace aérien de Zurich  2017 PDF (français)

Malgré plusieurs campagnes de sensibilisation, les incursions non autorisées dans l’espace aérien de Zurich restent encore trop nombreuses. C’est ce qui ressort des graphiques établis sur la base des cas communiqués par le service de la navigation aérienne l’année dernière. On enregistre encore et toujours des incursions critiques à proximité de l’ILS 14 LSZH. Exemple : ce compte rendu anonymisé du service de la navigation aérienne :

«VFR traffic was observed flying into TMA 1 LSZH (west of ILS14) in climb up to 4’900ft without clearance nor radio contact. 3 inbound flights for the ILS14 received traffic information (reported the VFR on TCAS and/or insight) and received delayed descent clearances. When entering the TMA1, the VFR traffic created a loss of separation with a 4th inbound traffic, with minimum separation of 2.7 NM/475ft. (graphique : arc de cercle jaune à l’ouest de l’ILS 14)»

La complexité de l’espace aérien dans la région de Zurich exige des pilotes qu’ils préparent parfaitement leur vol et soient très vigilants aux commandes de leur appareil ! L’OFAC a publié récemment des clips de sensibilisation et plusieurs infos sur ce sujet. À consulter sans modération en ce début de saison.

Image: OFAC, incursions non autorisées dans la région de Zurich/Dübendorf en 2017 signalées par le service de la navigation aérienne.

 

 

Nous espérons que vous profitez du beau temps ! N’oubliez pas cependant de bien préparer vos vols et d’étudier attentivement les cartes aéronautiques. @skyguideCH nous a en effet signalé une recrudescence des incursions non autorisées concernant la région Saint-Gall. Soyez vigilants et passez un excellent week-end !

Nos contributions concernant les incursions non autorisées dans un espace aérien.

Quelques jours après la mise en service de la nouvelle zone d’information de vol (FIZ) à Grenchen, il est apparu que les opérations de vol ne fonctionnaient pas comme prévu.

Cette situation a amené à la publication du NOTAM ci-dessous valable (attention : ceci n’est pas une publication officielle. Il est préférable de toujours de consulter les NOTAM diffusés sur le site : https://www.skybriefing.com/portal/de/services/notam-briefing. Ce sont eux qui font foi).

L’OFAC et les stakeholders vont maintenant réexaminer et remanier les conditions d’exploitation de la FIZ.

AIP AD2.20 §2 “OPERATING MODES AND TIMES”, AIP SUP006/2018 “OPERATING MODES AND TIMES,”, VFR SUP002/2018 “OPERATING MODES AND TIMES” ARE DUE TO SUSPENSION OF FIZ SUPERSEDED WITH FOLLOWING INFORMATION:

  • RMZ DAILY FROM 1500-0700UTC and FROM 1015-1145 UTC
  • CTR DAILY FROM 0700-1015UTC and 1145-1500UTC.

Pour en savoir plus: http://www.airport-grenchen.ch/flughafen/

 

Image: Airport Grenchen

Une zone d’information de vol (Flight Information Zone, FIZ) s’ajoute aux CTR et RMZ déjà en vigueur à l’aérodrome de Grenchen. Grenchen Airport a réalisé une vidéo informative à ce propos qui présente les changements induits par la mise en service de la FIZ.

Pour en savoir plus : www.airport-grenchen.ch/info,
lien pour le video: https://player.vimeo.com/video/260870175

Les hélicoptères et les planeurs de pente partagent souvent le même espace aérien. Surtout, le transport et le sauvetage aériens par hélicoptère dans les régions très fréquentées par les planeurs de pente sont une source de stress à la fois pour les pilotes d’hélicoptères et pour les pilotes de planeurs de pente, voire un facteur de risque accru. Le risque pourrait être réduit en informant de manière ciblée et en prenant les mesures adéquates.

C’est le sens des échanges d’information entre les exploitants d’hélicoptères, la SHA et FSSV qui ont débouché sur une révision des « bonnes pratiques ». Celles-ci sont utiles à tous les acteurs impliqués aussi bien dans le cadre de l’instruction que dans le cadre de l’activité aéronautique quotidienne.

(Éditeurs: Fédération suisse de vol libre (FSVL) et Garde aérienne suisse de sauvetage (Rega) avec l’assistance de l’Aero-Club de Suisse (AéCS) et de la Swiss Helicopter Association (SHA)).

 

https://www.shv-fsvl.ch/fr/federation/infos-generales/news-fr/eviter-les-situations-dangereuses-avec-les-helicopteres/

 

Vous vous souviendrez sans doute de la vidéo postée l’année dernière sous le titre « Chronique d’une catastrophe annoncée » qui cherchait à vous sensibiliser aux dangers des conditions IMC en vol VFR. Sur le même sujet, l’EHEST vient de diffuser une vidéo intéressante qui est disponible en allemand et en français : https://www.easa.europa.eu/document-library/general-publications/ehest-video-degraded-visual-environment-and-loss-control.

Nous venions de décoller d’un aérodrome non contrôlé lorsque nous avons frôlé la collision avec un autre petit avion. Nous nous trouvions alors à 3500 ft et avons aperçu l’avion, qui venait de l’ouest, au dernier moment. Il est passé à environ 50 m au-dessus de nous et se dirigeait vers l’aérodrome. Nous ne nous attendions pas à trouver un avion en approche sur notre route puisque l’endroit où l’incident s’est produit ne comprend pas de point de cheminement officiel pour le trafic à l’arrivée. Nous n’avions de plus entendu aucun appel sur la fréquence d’aérodrome. Moralité : redoubler de vigilance aux abords d’un aérodrome et garder à l‘esprit que certains pilotes n’empruntent pas les secteurs d’arrivée publiés et/ou ne transmettent pas en mode standard ou en mode sans accusé de réception sur la radio.

Avez-vous déjà été impliqué dans une quasi-collision et vous êtes-vous demandé ce que vous auriez pu ou dû faire ? Le site Internet dont le lien figure ci-après indique 10 stratégies à adopter pour éviter ce genre de situations : http://www.boldmethod.com/blog/lists/2017/10/10-strategies-for-avoiding-mid-air-collisions

 

Chères et chers pilotes de l’aviation générale, vous pouvez contribuer à la mise sur pied d’une campagne de promotion de la sécurité aérienne. L’Agence européenne de la sécurité aérienne (AESA) recherche des pilotes de l’aviation générale disposés à participer à une enquête anonyme concernant les pénétrations non autorisées dans l’espace aérien contrôlé et les collisions avec des avions de ligne. L’accent sera mis sur l’équipement, les technologies de navigation et les bonnes pratiques avant, pendant et après un vol VFR. Il ne vous faudra pas plus de dix minutes pour remplir le questionnaire d’enquête en ligne (jusqu’au 28 février).

Lien vers l’enquête

Avis aux exploitants d’aéronefs de l’aviation générale et aux organismes de maintenance : l’OFAC a remanié les modèles de programme d’entretien d’aéronef (AMP). Désormais, les exploitants d’aéronefs de la catégorie européenne ELA1 en exploitation non commerciale ne sont plus tenus de soumettre l’AMP à l’approbation de l’autorité. Ils peuvent soit émettre une déclaration, soit faire approuver l’AMP par un organisme CAMO. Pour en savoir plus à ce sujet, consulter les Infos aérotechniques de janvier 2018.

Photo : Bernhard Baur, Salzburg, 20 avril 2013

Grâce aux prévisions météo, les équipages d’hélicoptères sont avisés des dangers liés aux conditions atmosphériques et peuvent planifier leur vol en conséquence. Sauf que les conditions météorologiques sont aussi susceptibles de se modifier en cours de route. L’équipage doit alors faire appel à ses connaissances et à son expérience pour tirer les bonnes conclusions de ses observations. Cette question est au cœur de la brochure Weather Threat for VMC Flights que vient de publier l’European Helicopter Safety Team (EHEST).

La brochure présente les principaux phénomènes météorologiques et donne de précieux conseils pour apprécier le danger avant et pendant tout vol en conditions VMC : https://www.easa.europa.eu/document-library/general-publications/ehest-leaflet-he-13-weather-threat-vmc-flights

Dernièrement, nous vous avons informé dans un « Lesson learned » de la présence d’un nouveau câble situé à proximité de la place d’atterrissage du Glacier du Théodule (VS). Dans une vidéo de sensibilisation, nous avons réuni des prises de vue de la zone concernée.

Vidéo de sensibilisation

En tant que passager, un vol en hélicoptère est aussi un grand événement. Il y a certaines choses à savoir et à respecter. Le pilote ou l’entreprise en charge est toujours sur place à ta disposition pour répondre aux questions. Nous te souhaitons beaucoup de plaisir à voler en hélico.

https://www.youtube.com/watch?v=-NU_AuWIYuU