Atterrir par vent latéral (2/3) – Techniques d’atterrissage

En novembre, la tempête « Frederico» a balayé notre pays avec des vents qui pouvaient atteindre 130 km/h. Espérons qu’aucun d’entre vous ne s’est aventuré dans les airs ces jours-là. Certes, les tempêtes et les vents sont typiques de l’automne et de l’hiver. Mais même lorsqu’ils ne sont pas extrêmes, il est important que les pilotes apprennent et pratiquent les techniques d’atterrissage par vent de travers.

L’atterrissage par vent de travers est sans nul doute une manœuvre des plus difficiles. D’abord, le vent change sans cesse de direction et de force de sorte que le pilote est obligé d’effectuer constamment des corrections afin de maintenir l’avion sur la trajectoire d’approche idéale. Ensuite, les commandes sont de moins en moins réactives au fur et à mesure que la vitesse d’approche diminue.

La manœuvre consiste à maintenir la trajectoire de vol le long de l’axe d’approche en dépit des forts vents latéraux. On distingue principalement deux techniques : la glissade sur l’axe et l’approche en crabe. Dans l’approche en crabe, le pilote vole en dérive avant de redresser l’avion au palonnier peu avant le toucher.

 

 

 

 

En glissade sur l’axe, le pilote incline l’avion du côté du vent (lof) et compense au palonnier afin que l’avion ne tourne pas mais continue en vol rectiligne. De cette manière, l’appareil, commandes croisées, fend le vent latéral, compense le mouvement latéral de l’air par rapport au sol et son nez reste aligné sur l’axe de la piste. Simultanément, l’action sur le palonnier permet de maintenir l’avion incliné par rapport à la piste. Peu avant le toucher des roues, le pilote termine la glissade, redresse l’avion et se pose bien droit aligné sur l’axe de piste.

 

Il est recommandé d’exercer les approches par vent de travers au moins une fois par an avec votre instructeur de vol (CFI). La newsletter de la FAA ou le video AOPA constitue une bonne introduction à ces techniques. Happy landings !

 

 

 

 

 

 


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