- La traversée de la montagne ne devrait pas être effectuée au-dessus d’une couverture nuageuse fermée. Les hauteurs de vol élevées requises et la forte diminution de la puissance du moteur qui en résulte pourraient entraîner des conditions de vol inattendues en conditions météorologiques aux instruments (IMC) entre des sommets invisibles.
- Les courants d’air verticaux sont beaucoup plus forts en montagne qu’en plaine. Les cols devraient donc être abordés avec une surélévation de sécurité d’au moins 1000 ft AGL (300 m) et par le côté de manière à ce qu’un virage de retour puisse être effectué sans danger si le terrain situé derrière le col devait être masqué par des nuages.
- Un col ne doit pas être franchi en montée, mais à l’horizontale ou en descente avec une vitesse de vol suffisante pour pouvoir traverser rapidement les zones de vent descendant.
- Il est recommandé aux pilotes ayant peu d’expérience du vol en montagne de renoncer à une traversée des Alpes ou de l’interrompre à temps :
a) en cas de situation de fœhn ;
b) en présence d’un message météo : “Alpes dans les nuages” ;
c) en cas de formation d’orages ;
d) en cas d’activité d’averses (même en été) ;
e) en cas de base nuageuse trop basse au-dessus des cols.
Dans un article de “Safer Flying” datant de 2015 et toujours d’actualité aujourd’hui, la Fédération suisse de vol à moteur illustre cet aspect important. La vidéo “Voler en montagne” vous donne en outre de précieuses informations supplémentaires sur tout ce à quoi il faut faire attention lors d’un vol dans les Alpes. - Last but not least : pour les traversées des Alpes, il est recommandé de soumettre un plan de vol ATC et d’emporter un ELT (émetteur de détresse) portable (SAR 1, SAR 2).
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