Lesson Learned: cartes volantes

Comme toujours avant d’effectuer un vol, j’avais donné un coup d’œil aux prévisions météorologiques et constaté que le vol que nous allions entreprendre, mon instructeur de vol et moi, risquait d’être plutôt mouvementé. C’est dans cet état d’esprit que nous avons grimpé à bord de notre Aquila 201 quelques minutes plus tard.

Après une vingtaine de minutes de vol agité dans un léger courant de föhn, j’ai commencé à me sentir mal. D’ordinaire, je supporte tout à fait bien les soubresauts de l’appareil. Après tout, cela fait partie du vol. Or, ce jour-là, mon estomac n’avait pas le cœur à plaisanter. Mon instructeur de vol me fit aussi remarquer que j’avais le visage pâle. J’ai alors ouvert la vitre latérale du cockpit de mon côté. Mal m’en a pris : ma carte d’approche et mon plan de vol de navigation ont aussitôt été aspirés hors du cockpit, donnés en offrande au « Dieu des pilotes dilettantes ». Au moins, l’air frais a fait son effet et je me suis senti de mieux en mieux.

Lesson Learned: Depuis, je coince toujours mes documents (cartes VAC, plan de vol) sur la planchette de vol, ce que mon instructeur de vol, du haut de son expérience, m’avait du reste déjà enseigné.


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